labo mediterranee https://labomediterranee.com/ labo mediterranee Tue, 03 Jan 2023 14:06:52 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 https://labomediterranee.com/wp-content/uploads/2022/12/cropped-favic-1-32x32.png labo mediterranee https://labomediterranee.com/ 32 32 Fûts DASRI : comprendre pourquoi ils sont jaunes et plus encore ! https://labomediterranee.com/2023/01/03/futs-dasri-comprendre-pourquoi-ils-sont-jaunes-et-plus-encore/ https://labomediterranee.com/2023/01/03/futs-dasri-comprendre-pourquoi-ils-sont-jaunes-et-plus-encore/#respond Tue, 03 Jan 2023 00:02:02 +0000 https://labomediterranee.com/?p=7164 Ils sont jaunes, sont recouverts d’inscriptions et de signes de danger, s’imposent partout au laboratoire, et plus généralement sur tous les lieux de soin. Les fûts DASRI participent de l’élimination des déchets d’activités de soins infectieux (DASRI) et ces récipients en plastique sont loin d’être banals. Leur usage est en effet strictement réglementé par des dispositions issues du Code de la santé publique et du Code de l’environnement. Essayons ensemble de comprendre pourquoi ils sont jaunes, et quelle est la signification de chaque élément obligatoirement imprimé sur leur surface. Fûts DASRI : La couleur jaune dominante est obligatoire ! Les fûts DASRI contiennent par essence des déchets dangereux puisqu’infectieux. Afin de les identifier facilement, in situ et au cours de leur stockage et de leur transport, l’article 11 de l’Arrêté du 7 octobre 2020 impose la couleur dominante jaune. Cette couleur est aussi choisie dans les pays anglo saxons pour les déchets pathologiques, les déchets souillés (infectieux), les déchets de produits chimiques médicaux, les déchets de laboratoire clinique, les déchets pharmaceutiques (médicaments et drogues jetés ou périmés). Pictogramme de danger biologique sur chaque fût : voici pourquoi ! Le transport de matière dangereuses par voie terrestre est soumis à l’ADR (Accord européen relatif au transport international des marchandises Dangereuses par Route). Selon l’ADR une marchandise est dangereuse si elle présente un risque pour l’environnement et l’homme. Il existe 13 classes de danger. Les déchets d’activités de soins à risques infectieux sont assimilés à la classe 6.2 qui couvre l’ensemble des matières infectieuses c’est-à-dire toutes les matières à évacuer qui laissent présumer d’une menace d’agents pathogènes pour les hommes ou les animaux– i.e. des micro-organismes tels que des champignons, des parasites, des bactéries, des rickettsies, ou des virus), ou des prions – Un étiquette Classe 6.2 doit donc être apposée sur chaque fût. Marquage des fûts DASRI Le Code UN 3291 pour les fûts remis au transport Toujours selon l’ADR, les contenants DASRI remis au transport doivent porter une marque constituée du numéro ONU précédé des lettres « UN ». Les DASRI produits quotidiennement dans les établissements de soins se voient affecté le numéro ONU 3291, il s’agira plus précisément de déchet d’hôpital non spécifié, déchet (bio) médical ou de déchet médical réglementé. Le numéro d’agrément ADR et mention « Déchets d’Activités de soins à Risques Infectieux » : une obligation L’ADR précise que tout conditionnement contenant ces déchets doit être agréé. Cet agrément doit être gravé sur le conditionnement, tout comme la mention DASRI. Pourquoi un trait indiquant la limite de remplissage est-il gravé et obligatoire, comme la capacité en Litres et en kilogrammes sur un fût DASRI ? La limite de remplissage est représentée de manière très lisible et visible sur les fûts sous forme de ligne imprimée gravée ou moulée. Elle doit impérativement être respectée pour prévenir tout risque de débordement. Elle est placée environ aux deux tiers du contenant. Le volume total et / ou le volume de remplissage sont toujours mentionnés sur un fût DASRI. Le volume exprimé en litres est communiqué par le fabricant, la mention « masse brute maximale à ne pas dépasser : XX Kg » apparait également. Dès que la limite de remplissage est atteinte et / ou dès que la masse brute maximale est atteinte, il faut procéder à la fermeture définitive du fût. Pourquoi parle-t-on de fermeture provisoire et de fermeture définitive des fûts DASRI ? Vous trouverez sur chaque fût les informations d’assemblage et le système de fermeture. Elles apparaitront sous forme d’indications ou de dessins Les deux types de fermetures doivent être détaillées : fermeture temporaire (en cours d’utilisation) et fermeture définitive (avant l’enlèvement). Il faudra toujours veiller à actionner la fermeture provisoire entre deux utilisations ; pas question qu’un fût dasri se renverse accidentellement en déversant son contenu contaminé et potentiellement contaminant. De la même manière, une fois que la fermeture définitive est actionnée conformément au mode d’emploi du fabricant, ne tentez jamais de rouvrir le fût. Vous l’endommageriez et compromettriez la sécurité de son transport ultérieur. Cette interdiction fait d’ailleurs l’objet d’une mention obligatoire : « Ne jamais forcer pour l’introduction des déchets » ainsi que d’une indication précisant que l’emballage n’est pas réutilisable. Toutes les informations utiles et plus encore : l’exemple LABELIANS lines ECO CONCEPT Voici ci-dessous un visuel de l’étiquette d’une gamme de fûts DASRI que nous connaissons bien Outre sa composition respectueuse pour l’environnement en plastique recyclé, vous y retrouvez toutes les mentions obligatoires que nous venons d’évoquer. LABELIANS lines ECO CONCEPT est une marque qui s’engage aussi à faciliter la vie des usagers du laboratoire. Si vous téléchargez l’application gratuite LABELIANS experience (disponible sur apple store, Galaxy store, et Google store), vous trouverez dans la section « découvrez nos gammes » la possibilité de scanner avec votre smartphone certaines parties de vos fûts pour accéder à toutes les informations de bonne pratique dont vous pourriez avoir besoin, en réalité augmentée.

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Ils sont jaunes, sont recouverts d’inscriptions et de signes de danger, s’imposent partout au laboratoire, et plus généralement sur tous les lieux de soin. Les fûts DASRI participent de l’élimination des déchets d’activités de soins infectieux (DASRI) et ces récipients en plastique sont loin d’être banals. Leur usage est en effet strictement réglementé par des dispositions issues du Code de la santé publique et du Code de l’environnement.

Essayons ensemble de comprendre pourquoi ils sont jaunes, et quelle est la signification de chaque élément obligatoirement imprimé sur leur surface.

Fûts DASRI : La couleur jaune dominante est obligatoire !

Les fûts DASRI contiennent par essence des déchets dangereux puisqu’infectieux. Afin de les identifier facilement, in situ et au cours de leur stockage et de leur transport, l’article 11 de l’Arrêté du 7 octobre 2020 impose la couleur dominante jaune. Cette couleur est aussi choisie dans les pays anglo saxons pour les déchets pathologiques, les déchets souillés (infectieux), les déchets de produits chimiques médicaux, les déchets de laboratoire clinique, les déchets pharmaceutiques (médicaments et drogues jetés ou périmés).

Pictogramme de danger biologique sur chaque fût : voici pourquoi !

Le transport de matière dangereuses par voie terrestre est soumis à l’ADR (Accord européen relatif au transport international des marchandises Dangereuses par Route). Selon l’ADR une marchandise est dangereuse si elle présente un risque pour l’environnement et l’homme. Il existe 13 classes de danger. Les déchets d’activités de soins à risques infectieux sont assimilés à la classe 6.2 qui couvre l’ensemble des matières infectieuses c’est-à-dire toutes les matières à évacuer qui laissent présumer d’une menace d’agents pathogènes pour les hommes ou les animaux– i.e. des micro-organismes tels que des champignons, des parasites, des bactéries, des rickettsies, ou des virus), ou des prions –

Un étiquette Classe 6.2 doit donc être apposée sur chaque fût.

Marquage des fûts DASRI

Marquage fûts DASRI LABELIANS lines

Le Code UN 3291 pour les fûts remis au transport

Toujours selon l’ADR, les contenants DASRI remis au transport doivent porter une marque constituée du numéro ONU précédé des lettres « UN ». Les DASRI produits quotidiennement dans les établissements de soins se voient affecté le numéro ONU 3291, il s’agira plus précisément de déchet d’hôpital non spécifié, déchet (bio) médical ou de déchet médical réglementé.

Le numéro d’agrément ADR et mention « Déchets d’Activités de soins à Risques Infectieux » : une obligation

L’ADR précise que tout conditionnement contenant ces déchets doit être agréé. Cet agrément doit être gravé sur le conditionnement, tout comme la mention DASRI.

Pourquoi un trait indiquant la limite de remplissage est-il gravé et obligatoire, comme la capacité en Litres et en kilogrammes sur un fût DASRI ?

La limite de remplissage est représentée de manière très lisible et visible sur les fûts sous forme de ligne imprimée gravée ou moulée. Elle doit impérativement être respectée pour prévenir tout risque de débordement. Elle est placée environ aux deux tiers du contenant.

Le volume total et / ou le volume de remplissage sont toujours mentionnés sur un fût DASRI. Le volume exprimé en litres est communiqué par le fabricant, la mention « masse brute maximale à ne pas dépasser : XX Kg » apparait également.

Dès que la limite de remplissage est atteinte et / ou dès que la masse brute maximale est atteinte, il faut procéder à la fermeture définitive du fût.

Pourquoi parle-t-on de fermeture provisoire et de fermeture définitive des fûts DASRI ?

Vous trouverez sur chaque fût les informations d’assemblage et le système de fermeture. Elles apparaitront sous forme d’indications ou de dessins

Les deux types de fermetures doivent être détaillées : fermeture temporaire (en cours d’utilisation) et fermeture définitive (avant l’enlèvement).

Il faudra toujours veiller à actionner la fermeture provisoire entre deux utilisations ; pas question qu’un fût dasri se renverse accidentellement en déversant son contenu contaminé et potentiellement contaminant.

De la même manière, une fois que la fermeture définitive est actionnée conformément au mode d’emploi du fabricant, ne tentez jamais de rouvrir le fût. Vous l’endommageriez et compromettriez la sécurité de son transport ultérieur.

Cette interdiction fait d’ailleurs l’objet d’une mention obligatoire : « Ne jamais forcer pour l’introduction des déchets » ainsi que d’une indication précisant que l’emballage n’est pas réutilisable.

Toutes les informations utiles et plus encore : l’exemple LABELIANS lines ECO CONCEPT

Voici ci-dessous un visuel de l’étiquette d’une gamme de fûts DASRI que nous connaissons bien

Outre sa composition respectueuse pour l’environnement en plastique recyclé, vous y retrouvez toutes les mentions obligatoires que nous venons d’évoquer.

LABELIANS lines ECO CONCEPT est une marque qui s’engage aussi à faciliter la vie des usagers du laboratoire. Si vous téléchargez l’application gratuite LABELIANS experience (disponible sur apple store, Galaxy store, et Google store), vous trouverez dans la section « découvrez nos gammes » la possibilité de scanner avec votre smartphone certaines parties de vos fûts pour accéder à toutes les informations de bonne pratique dont vous pourriez avoir besoin, en réalité augmentée.

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Analyse des cryoglobulines et maîtrise de la température de centrifugation : l’expérience de l’APHP https://labomediterranee.com/2023/01/03/analyse-des-cryoglobulines-et-maitrise-de-la-temperature-de-centrifugation-lexperience-de-laphp/ https://labomediterranee.com/2023/01/03/analyse-des-cryoglobulines-et-maitrise-de-la-temperature-de-centrifugation-lexperience-de-laphp/#respond Tue, 03 Jan 2023 00:00:28 +0000 https://labomediterranee.com/?p=7165 La qualité de l’analyse des cryoglobulines est dépendante de la maîtrise du processus de centrifugation de l’échantillon. Jusqu’en 2021, il n’existait aucune possibilité de contrôle fiable des différents paramètres influant sur la centrifugation et la seule garantie dépendait d’une bonne maîtrise technique de la part du laboratoire. L’intérêt clinique associé au résultat de la recherche d’une cryoglobuline, à son dosage et à sa caractérisation ne sont plus à démontrer. Aussi, trouver les moyens d’améliorer la maitrise de la température, cruciale pour la qualité de cette analyse, était devenu indispensable pour de nombreux laboratoires hospitaliers qui l’appelaient de leurs vœux. Après un rappel autour de l’importance de l’examen et de la maitrise de la température dans la phase pré analytique, nous verrons comment l’APHP a pris en main ce contrôle pour les centrifugeuses dédiées aux cryoglobulines sur ses sites de St Louis et Lariboisière. Qu’est ce que les cryoglobulines et pourquoi la température de centrifugation est-elle critique ? Les cryoglobulines sont des complexes multimoléculaires qui comprennent au moins une classe d’immunoglobulines, associées parfois à d’autres protéines. Elles précipitent à basse température et sont à nouveau dissoutes lorsque le sérum est réchauffé à 37°C [1]. Les cryoglobulines peuvent permettre le diagnostic des hémopathies lymphoplasmocytaires, des maladies immunoprolifératives et maladies inflammatoires chroniques auto-immunes, infectieuses ou virales [2] Le respect d’une température de 37°C est donc critique dans le cadre des cryoglobulines, en effet leur dosage et leur analyse présentent une fréquence de prescription élevée, et jusqu’en 2021, il n’existait, pour cet examen, pas de possibilité de contrôle de la température sur l’ensemble des étapes du processus. La qualité de l’analyse reposait dont sur la bonne maîtrise technique du laboratoire. Prélèvement et transport de l’échantillon, le maintien en température à 37°C est crucial Une cryoglobuline peut précipiter à une température différente d’un patient à l’autre, et jusqu’à 36°C. C’est dire l’extrême attention qui doit être portée à la température dès la phase pré- analytique de cet examen. Points essentiels de vigilance au moment du prélèvement : Le prélèvement doit s’effectuer sur un patient à jeun depuis 12 heures. La salle de prélèvement ne doit pas obligatoirement être chauffée à 37°C. Les tubes sans gel et sans additif doivent être préférés et seront chauffés à 37°C. Généralement on recommande l’usage de 3 tubes secs sous vide de 5mL ( ou 2/3 tubes de 7mL). Le volume de serum s’élèvera ainsi à 5 mL. Le transport de l’échantillon : Maitrisez la température ! Le transport de l’échantillon sanguin doit préserver une température de 37°C. Le choix du dispositif est donc crucial. Plusieurs solutions sont utilisées par les laboratoires de biochimie : Un expert que l’on connait bien ici recommande : On prévoira 2 sacoches pour un CH de 1000 lits/ 500 cas d’analyse annuels, et l’on veillera à les équiper d’un système de traçabilité / localisation. Coagulation et centrifugation : Contrôlez la température ! Lorsqu’ils arrivent au laboratoire, les tubes rejoignent un étuve à 37°C . Dans cette étuve la coagulation se produit sur une durée de 2 heures minimum, 5 heures recommandées, et ne dépassant jamais 24 heures pour éviter toute hémolyse. Les recommandations de centrifugation sont les suivantes 3500 rpm ( révolutions par minute) pendant un quart d’heure, à 37°C dans une centrifugeuse thermostatée. Les nacelles et godets peuvent être préchauffés à 37°C. C’est le respect absolu de ce maintien en température à 37°C du prélèvement à l’issue de la phase dynamique de centrifugation, qui est garant de la fiabilité des résultats des examens de cryoglobulines. S’appuyer sur une méthode de contrôle accréditée COFRAC de la température dans une centrifugeuse en mouvement : l’expérience APHP Lorsque Mmes Güler Aydin et Magali Thoraval, en charge de la métrologie au Groupe Hospitalo-Universitaire AP-HP. Centre-Université de Paris(Cochin, Necker, Hôpital Pompidou, etc.) ont été auditées par le COFRAC lors de l’audit de leurs processus, ce dernier les a interrogées à propos de la maitrise du contrôle de la température dans la phase dynamique des centrifugeuses. Pensant qu’il n’existait pas de partenaire en mesure de pouvoir réaliser ce type de contrôle métrologique, elles imaginaient s’exonérer d’un éventuel écart constaté par l’auditeur. Or depuis septembre 2021, une acteur de la métrologie dans le laboratoire a déployé une méthode de vérification dédiée, faisant l’objet d’une accréditation COFRAC n° 1-2479 – portée disponible sur www.cofrac.fr Il est donc désormais nécessaire, pour le laboratoire de pouvoir répondre, lors d’un audit COFRAC en termes de performance de la centrifugeuse, de reproductibilité des résultats, d’homogénéité du résultat tout au long de la phase pré analytique, et de l’impact de la rotation des nacelles et godets contenant les tubes, en phase dynamique du processus de centrifugation, sur le maintien d’une température de 37°C de l’échantillon. L’APHP – et notamment Mme Magali Thoraval, et Mr Bruno Locchi (métrologue), font donc désormais régulièrement appel à Mr Christophe Balichard ( Responsable Innovation Métrologique chez LABELIANS) et à l’équipe du laboratoire LABELIANS smart service afin d’effectuer les pré audit, intervenir sur les sites – Hôpital St Louis pour plusieurs centrifugeuses, et Hôpital Lariboisière – pour les aider à lever ces écarts.

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La qualité de l’analyse des cryoglobulines est dépendante de la maîtrise du processus de centrifugation de l’échantillon. Jusqu’en 2021, il n’existait aucune possibilité de contrôle fiable des différents paramètres influant sur la centrifugation et la seule garantie dépendait d’une bonne maîtrise technique de la part du laboratoire. L’intérêt clinique associé au résultat de la recherche d’une cryoglobuline, à son dosage et à sa caractérisation ne sont plus à démontrer. Aussi, trouver les moyens d’améliorer la maitrise de la température, cruciale pour la qualité de cette analyse, était devenu indispensable pour de nombreux laboratoires hospitaliers qui l’appelaient de leurs vœux.

Après un rappel autour de l’importance de l’examen et de la maitrise de la température dans la phase pré analytique, nous verrons comment l’APHP a pris en main ce contrôle pour les centrifugeuses dédiées aux cryoglobulines sur ses sites de St Louis et Lariboisière.

Qu’est ce que les cryoglobulines et pourquoi la température de centrifugation est-elle critique ?

Les cryoglobulines sont des complexes multimoléculaires qui comprennent au moins une classe d’immunoglobulines, associées parfois à d’autres protéines. Elles précipitent à basse température et sont à nouveau dissoutes lorsque le sérum est réchauffé à 37°C [1]. Les cryoglobulines peuvent permettre le diagnostic des hémopathies lymphoplasmocytaires, des maladies immunoprolifératives et maladies inflammatoires chroniques auto-immunes, infectieuses ou virales [2]

Le respect d’une température de 37°C est donc critique dans le cadre des cryoglobulines, en effet leur dosage et leur analyse présentent une fréquence de prescription élevée, et jusqu’en 2021, il n’existait, pour cet examen, pas de possibilité de contrôle de la température sur l’ensemble des étapes du processus. La qualité de l’analyse reposait dont sur la bonne maîtrise technique du laboratoire.

Prélèvement et transport de l’échantillon, le maintien en température à 37°C est crucial

Une cryoglobuline peut précipiter à une température différente d’un patient à l’autre, et jusqu’à 36°C. C’est dire l’extrême attention qui doit être portée à la température dès la phase pré- analytique de cet examen.

Points essentiels de vigilance au moment du prélèvement :

Le prélèvement doit s’effectuer sur un patient à jeun depuis 12 heures. La salle de prélèvement ne doit pas obligatoirement être chauffée à 37°C. Les tubes sans gel et sans additif doivent être préférés et seront chauffés à 37°C. Généralement on recommande l’usage de 3 tubes secs sous vide de 5mL ( ou 2/3 tubes de 7mL). Le volume de serum s’élèvera ainsi à 5 mL.

Le transport de l’échantillon : Maitrisez la température !

Le transport de l’échantillon sanguin doit préserver une température de 37°C. Le choix du dispositif est donc crucial.

Plusieurs solutions sont utilisées par les laboratoires de biochimie :

  • Valisette thermostatée 15 L type Coleman chauffée à 37-39°C
  • Poches isolantes avec coussins thermiques
  • Thermos de sable de Fontainebleau placées dans une étuve à 37°C

Un expert que l’on connait bien ici recommande :

On prévoira 2 sacoches pour un CH de 1000 lits/ 500 cas d’analyse annuels, et l’on veillera à les équiper d’un système de traçabilité / localisation.

Coagulation et centrifugation : Contrôlez la température !

Lorsqu’ils arrivent au laboratoire, les tubes rejoignent un étuve à 37°C . Dans cette étuve la coagulation se produit sur une durée de 2 heures minimum, 5 heures recommandées, et ne dépassant jamais 24 heures pour éviter toute hémolyse.

Les recommandations de centrifugation sont les suivantes 3500 rpm ( révolutions par minute) pendant un quart d’heure, à 37°C dans une centrifugeuse thermostatée. Les nacelles et godets peuvent être préchauffés à 37°C.

C’est le respect absolu de ce maintien en température à 37°C du prélèvement à l’issue de la phase dynamique de centrifugation, qui est garant de la fiabilité des résultats des examens de cryoglobulines.

S’appuyer sur une méthode de contrôle accréditée COFRAC de la température dans une centrifugeuse en mouvement : l’expérience APHP

Lorsque Mmes Güler Aydin et Magali Thoraval, en charge de la métrologie au Groupe Hospitalo-Universitaire AP-HP. Centre-Université de Paris(Cochin, Necker, Hôpital Pompidou, etc.) ont été auditées par le COFRAC lors de l’audit de leurs processus, ce dernier les a interrogées à propos de la maitrise du contrôle de la température dans la phase dynamique des centrifugeuses. Pensant qu’il n’existait pas de partenaire en mesure de pouvoir réaliser ce type de contrôle métrologique, elles imaginaient s’exonérer d’un éventuel écart constaté par l’auditeur.

Or depuis septembre 2021, une acteur de la métrologie dans le laboratoire a déployé une méthode de vérification dédiée, faisant l’objet d’une accréditation COFRAC n° 1-2479 – portée disponible sur www.cofrac.fr

Il est donc désormais nécessaire, pour le laboratoire de pouvoir répondre, lors d’un audit COFRAC en termes de performance de la centrifugeuse, de reproductibilité des résultats, d’homogénéité du résultat tout au long de la phase pré analytique, et de l’impact de la rotation des nacelles et godets contenant les tubes, en phase dynamique du processus de centrifugation, sur le maintien d’une température de 37°C de l’échantillon.

L’APHP – et notamment Mme Magali Thoraval, et Mr Bruno Locchi (métrologue), font donc désormais régulièrement appel à Mr Christophe Balichard ( Responsable Innovation Métrologique chez LABELIANS) et à l’équipe du laboratoire LABELIANS smart service afin d’effectuer les pré audit, intervenir sur les sites – Hôpital St Louis pour plusieurs centrifugeuses, et Hôpital Lariboisière – pour les aider à lever ces écarts.

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Pourquoi porter des sur-chaussures et comment les choisir ? https://labomediterranee.com/2023/01/03/pourquoi-porter-des-sur-chaussures-et-comment-les-choisir/ https://labomediterranee.com/2023/01/03/pourquoi-porter-des-sur-chaussures-et-comment-les-choisir/#respond Mon, 02 Jan 2023 23:56:59 +0000 https://labomediterranee.com/?p=7161 Les sur-chaussures ou encore couvre-chaussures permettent (comme leur nom l’indique) de couvrir les chaussures des utilisateurs et sont largement répandues en milieu médical ou industriel. Mais pourquoi et quand les porter ? Et surtout comment les choisir puisque plusieurs modèles existent ? Pourquoi porter des sur-chaussures ? Les chaussures sont porteuses de saleté, de germes et bactéries, et peuvent donc être la cause d’une contamination d’un environnement par le sol. Afin de maintenir une parfaite hygiène dans les zones sensibles, il est recommandé voire parfois obligatoire de porter des sur-chaussures afin d’isoler les chaussures de l’environnement. Les couvre-chaussures forment ainsi une barrière contre les virus, microbes… Les sur-chaussures à usage unique sont idéales pour les visiteurs et le personnel afin de lutter contre la propagation de bactéries dans l’environnement de travail et ainsi éviter de changer de chaussures en entrant dans des zones propres ou contrôlées telles que les laboratoires, les hôpitaux ou les industries agroalimentaires. Comment choisir ses sur-chaussures ? Les sur-chaussures sont généralement soit en polypropylène non-tissé soit en polyéthylène afin de ne pas relarguer de particules type peluches qui viendraient contaminer l’environnement. Afin qu’une surchaussure soit efficace et évite une contamination, il est important qu’elle respecte quelques points : Les couvre-chaussures sont ambidextres cela permet un conditionnement en vrac. En plus de ces différents points que l’on peut retrouver sur toutes les sur-chaussures, il existe des éléments différenciants qui permettent de différencier une sur-chaussure classique d’une sur-chaussure plus qualitative. Les sur-chaussures en polypropylène classiques sont recommandées par exemple pour une utilisation de courte durée par les patients dans le milieu médical. Les sur-chaussures en polypropylène avec semelle anti-dérapante permettent de maintenir et éviter les risques de chutes. Elles sont idéales pour les environnements humides et sur sols lisses et sont adaptées pour une utilisation en bloc opératoire par ou encore en agroalimentaire. Quelles normes ou réglementation peut-on retrouver sur les sur-chaussures? Il n’y a pas d’obligation concernant les surchaussures mais nous pouvons retrouver les normes suivantes en fonction l’utilisation et l’environnement : Ce sont des exemples de règlementations et normes qui permettent d’évaluer la qualité et la performance des couvre-chaussures. Conseils d’utilisations des surchaussures : Pour une utilisation optimale et un bon usage afin d’éviter toutes contaminations croisées il est important de respecter certaines précautions : Dans certains environnements où une hygiène irréprochable est nécessaire tels que les salles propres ou les blocs opératoires, les couvre-chaussures seront à associer au port d’un masque chirurgical, d’une blouse, d’une charlotte et de gants à usage unique.

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Les sur-chaussures ou encore couvre-chaussures permettent (comme leur nom l’indique) de couvrir les chaussures des utilisateurs et sont largement répandues en milieu médical ou industriel. Mais pourquoi et quand les porter ? Et surtout comment les choisir puisque plusieurs modèles existent ?

Pourquoi porter des sur-chaussures ?

sur-chaussures en polypropylèneLes chaussures sont porteuses de saleté, de germes et bactéries, et peuvent donc être la cause d’une contamination d’un environnement par le sol.

Afin de maintenir une parfaite hygiène dans les zones sensibles, il est recommandé voire parfois obligatoire de porter des sur-chaussures afin d’isoler les chaussures de l’environnement. Les couvre-chaussures forment ainsi une barrière contre les virus, microbes…

Les sur-chaussures à usage unique sont idéales pour les visiteurs et le personnel afin de lutter contre la propagation de bactéries dans l’environnement de travail et ainsi éviter de changer de chaussures en entrant dans des zones propres ou contrôlées telles que les laboratoires, les hôpitaux ou les industries agroalimentaires.

Comment choisir ses sur-chaussures ?

Les sur-chaussures sont généralement soit en polypropylène non-tissé soit en polyéthylène afin de ne pas relarguer de particules type peluches qui viendraient contaminer l’environnement.

Afin qu’une surchaussure soit efficace et évite une contamination, il est important qu’elle respecte quelques points :

  • Elle doit couvrir l’ensemble de la chaussure (de la semelle au dessus de la chaussure).
  • Elle doit être équipée d’un élastique de maintien permettant le serrage autour de la cheville la surchaussure et ce pour n’importe quel type de chaussure.

Les couvre-chaussures sont ambidextres cela permet un conditionnement en vrac.

En plus de ces différents points que l’on peut retrouver sur toutes les sur-chaussures, il existe des éléments différenciants qui permettent de différencier une sur-chaussure classique d’une sur-chaussure plus qualitative.

sur-chaussures semelles anti-dérapantes

Les sur-chaussures en polypropylène classiques sont recommandées par exemple pour une utilisation de courte durée par les patients dans le milieu médical.

Les sur-chaussures en polypropylène avec semelle anti-dérapante permettent de maintenir et éviter les risques de chutes. Elles sont idéales pour les environnements humides et sur sols lisses et sont adaptées pour une utilisation en bloc opératoire par ou encore en agroalimentaire.

Quelles normes ou réglementation peut-on retrouver sur les sur-chaussures?

Il n’y a pas d’obligation concernant les surchaussures mais nous pouvons retrouver les normes suivantes en fonction l’utilisation et l’environnement :

  • Le marquage CE pour la conformité aux exigences de l’UE
  • La règlementation liée aux dispositifs médicaux
  • La règlementation liée aux équipements de protection individuelle
  • Norme NE EN ISO 9073-3 pour la résistance à la traction et à l’allongement
  • Norme NF EN ISO 9073-4 pour la résistance à la déchirure
  • Norme IEST- RP CC003.3 pour évaluer le relargage des particules
  • Norme NF EN 11737 pour évaluer la contamination microbienne initiale

Ce sont des exemples de règlementations et normes qui permettent d’évaluer la qualité et la performance des couvre-chaussures.

Conseils d’utilisations des surchaussures :

Pour une utilisation optimale et un bon usage afin d’éviter toutes contaminations croisées il est important de respecter certaines précautions :

  • Se désinfecter les mains avec du gel hydroalcoolique avant d’enfiler une paire de sur-chaussures
  • Bien positionner la sur-chaussure et l’élastique au plus proche de la cheville pour un meilleur maintien
  • Jeter les sur-chaussures après utilisation

Dans certains environnements où une hygiène irréprochable est nécessaire tels que les salles propres ou les blocs opératoires, les couvre-chaussures seront à associer au port d’un masque chirurgical, d’une blouse, d’une charlotte et de gants à usage unique.

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Comment stocker les lames de microscopie ? https://labomediterranee.com/2023/01/03/comment-stocker-les-lames-de-microscopie/ https://labomediterranee.com/2023/01/03/comment-stocker-les-lames-de-microscopie/#respond Mon, 02 Jan 2023 23:55:28 +0000 https://labomediterranee.com/?p=7158 Les lames de microscope sont des dispositifs médicaux de diagnostic in-vitro et sont donc conformes au Règlement (UE) 2017/746 du Parlement européen et du Conseil du 5 avril 2017. Les lames sont fabriquées en verre sodo-calcique pour une transparence optimale qui facilitera l’observation au microscope. Elles subissent un lavage et sont dégraissées et prêtes à l’emploi lorsque vous les recevez au laboratoire. Bien les stocker et maitriser la rotation de ce stock est la clé d’un résultat fiable et reproductible ! Inutile de préciser que les lames et lamelles doivent être manipulées avec prudence afin d’éviter tout risque de blessure. La date limite d’utilisation indiquée sur l’emballage doit être respectée. Les lames porte objet sont conçues pour un usage unique. Elles permettent l’examen de suspensions cellulaires et de coupes tissulaires, la réalisation de préparations et l’archivage. Les lamelles couvre objet sont des plaques de verre en verre borosilicaté pour des examens microscopiques. Elles sont fabriquées pour un usage unique et recouvrent les préparations pour archivage. Les lames ont une durée de vie, ne pas la respecter peut générer de faux résultats, la destruction des préparations et affecter la justesse d’un diagnostic. Au-delà de la date limite d’utilisation, la qualité du verre s’altère, ses propriétés physico-chimiques se dégradent. Cela peut entrainer l’apparition d’une fine pellicule opaque en surface rendant les lames inutilisables. Comment stocker mes lames pour prolonger leur durée d’utilisation ? Les lames doivent être stockées dans un endroit sec dont la température est idéalement comprise entre +4°C et +35°C. Elles ne doivent pas être soumises à d’importantes variations de températures, cela favoriserait la formation de condensation entre les lames. Certaines marques de lames bénéficient d’un conditionnement sous-vide. Cet emballage tropicalisé apporte une protection supplémentaire contre l’humidité et les variations de température. Ainsi, si vous respectez les consignes de stockage, la durée de vie est de 18 mois pour des lames standard et lamelles et 15 mois pour les lames adhésives. Si plusieurs cartons de lames sont présents dans votre lieu de stockage, il est indispensable de veiller à une bonne rotation de votre stock en vous assurant que les lames dont la péremption est la plus courte soient utilisées en priorité.

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Les lames de microscope sont des dispositifs médicaux de diagnostic in-vitro et sont donc conformes au Règlement (UE) 2017/746 du Parlement européen et du Conseil du 5 avril 2017.

Les lames sont fabriquées en verre sodo-calcique pour une transparence optimale qui facilitera l’observation au microscope.

Elles subissent un lavage et sont dégraissées et prêtes à l’emploi lorsque vous les recevez au laboratoire.

Bien les stocker et maitriser la rotation de ce stock est la clé d’un résultat fiable et reproductible !

Inutile de préciser que les lames et lamelles doivent être manipulées avec prudence afin d’éviter tout risque de blessure.

La date limite d’utilisation indiquée sur l’emballage doit être respectée.

Les lames porte objet sont conçues pour un usage unique. Elles permettent l’examen de suspensions cellulaires et de coupes tissulaires, la réalisation de préparations et l’archivage.

Les lamelles couvre objet sont des plaques de verre en verre borosilicaté pour des examens microscopiques. Elles sont fabriquées pour un usage unique et recouvrent les préparations pour archivage.

Les lames ont une durée de vie, ne pas la respecter peut générer de faux résultats, la destruction des préparations et affecter la justesse d’un diagnostic.

Au-delà de la date limite d’utilisation, la qualité du verre s’altère, ses propriétés physico-chimiques se dégradent. Cela peut entrainer l’apparition d’une fine pellicule opaque en surface rendant les lames inutilisables.

Comment stocker mes lames pour prolonger leur durée d’utilisation ?

Les lames doivent être stockées dans un endroit sec dont la température est idéalement comprise entre +4°C et +35°C.

Elles ne doivent pas être soumises à d’importantes variations de températures, cela favoriserait la formation de condensation entre les lames.

Certaines marques de lames bénéficient d’un conditionnement sous-vide. Cet emballage tropicalisé apporte une protection supplémentaire contre l’humidité et les variations de température. Ainsi, si vous respectez les consignes de stockage, la durée de vie est de 18 mois pour des lames standard et lamelles et 15 mois pour les lames adhésives.

Si plusieurs cartons de lames sont présents dans votre lieu de stockage, il est indispensable de veiller à une bonne rotation de votre stock en vous assurant que les lames dont la péremption est la plus courte soient utilisées en priorité.

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Quel est le bon niveau de remplissage du tube de prélèvement sous-vide ? https://labomediterranee.com/2023/01/03/quel-est-le-bon-niveau-de-remplissage-du-tube-de-prelevement-sous-vide/ https://labomediterranee.com/2023/01/03/quel-est-le-bon-niveau-de-remplissage-du-tube-de-prelevement-sous-vide/#respond Mon, 02 Jan 2023 23:54:09 +0000 https://labomediterranee.com/?p=7154 Parmi les paramètres critiques participant au bon diagnostic, il convient de ne pas minimiser l’impact du bon remplissage du tube notamment dans le cas du tube de coagulation. En effet, c’estl’un des éléments repris dans la norme ISO 6710:2017 relative aux récipients à usage unique pour prélèvements de sang veineux humain. Comment s’assurer du bon niveau de remplissage du tube ? Les tubes de prélèvement sanguin disposent d’un trait de jauge visant à guider le préleveur dans le bon remplissage des tubes. Ce repère se visualise par une marque noire telle que décrite ci-dessous : Le niveau de vide permet le bon remplissage selon le volume nominal du tube. Par conséquent, un tube donné pour un prélèvement de 4ml dispose d’un niveau de vide permettant d’aspirer 4ml. Cependant, pour de multiples raisons, il est possible que ce niveau ne soit pas atteint. Cela peut être le cas si le préleveur rencontre des difficultés à prélever le sang sur le patient. Un mauvais remplissage peut également être lié à des problèmes techniques liées à un dispositif de prélèvements non adaptés… En conséquence, le tube ne sera pas complété à son niveau nominal, il sera considéré comme sous-rempli. Quelles sont les conséquences d’un tube sous rempli ? Les tubes de prélèvement contiennent des additifs dont la quantité est dimensionnée pour obtenir un ratio fixe entre l’additif et le sang. Ce ratio doit être respecté afin de permettre une interprétation juste des analyses et ainsi permettre une bonne prise en charge du patient. Concernant le ratio sang/additifs, la tolérance est de +/- 10% du respect de trait de jauge indiqué sur l’étiquette (ISO, EN et CLSI) – C’est à cette seule condition que le correct ratio sang/additifs est garanti. Pour vous accompagner dans le processus de prélèvement, LABELIANS met à votre disposition une documentation relative au prélèvement sanguin téléchargeable ici. En complément, afin de pouvoir illustrer le bon remplissage des tubes, n’hésitez pas à imprimer et à proposer à tous les préleveurs ce support relatif au bon remplissage des tubes : guide de lecture du niveau de remplissage tube sanguin.

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Parmi les paramètres critiques participant au bon diagnostic, il convient de ne pas minimiser l’impact du bon remplissage du tube notamment dans le cas du tube de coagulation.

En effet, c’estl’un des éléments repris dans la norme ISO 6710:2017 relative aux récipients à usage unique pour prélèvements de sang veineux humain.

Comment s’assurer du bon niveau de remplissage du tube ?

Les tubes de prélèvement sanguin disposent d’un trait de jauge visant à guider le préleveur dans le bon remplissage des tubes.

Ce repère se visualise par une marque noire telle que décrite ci-dessous :

Remplissage d'un tube de prélèvement sanguin

Le niveau de vide permet le bon remplissage selon le volume nominal du tube.

Par conséquent, un tube donné pour un prélèvement de 4ml dispose d’un niveau de vide permettant d’aspirer 4ml.

Cependant, pour de multiples raisons, il est possible que ce niveau ne soit pas atteint.

Cela peut être le cas si le préleveur rencontre des difficultés à prélever le sang sur le patient. Un mauvais remplissage peut également être lié à des problèmes techniques liées à un dispositif de prélèvements non adaptés…

En conséquence, le tube ne sera pas complété à son niveau nominal, il sera considéré comme sous-rempli.

Quelles sont les conséquences d’un tube sous rempli ?

Les tubes de prélèvement contiennent des additifs dont la quantité est dimensionnée pour obtenir un ratio fixe entre l’additif et le sang.

Ce ratio doit être respecté afin de permettre une interprétation juste des analyses et ainsi permettre une bonne prise en charge du patient.

Concernant le ratio sang/additifs, la tolérance est de +/- 10% du respect de trait de jauge indiqué sur l’étiquette (ISO, EN et CLSI) – C’est à cette seule condition que le correct ratio sang/additifs est garanti.

Pour vous accompagner dans le processus de prélèvement, LABELIANS met à votre disposition une documentation relative au prélèvement sanguin téléchargeable ici.

En complément, afin de pouvoir illustrer le bon remplissage des tubes, n’hésitez pas à imprimer et à proposer à tous les préleveurs ce support relatif au bon remplissage des tubes : guide de lecture du niveau de remplissage tube sanguin.

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Bonnes pratiques de la cryoconservation https://labomediterranee.com/2023/01/03/bonnes-pratiques-de-la-cryoconservation/ https://labomediterranee.com/2023/01/03/bonnes-pratiques-de-la-cryoconservation/#respond Mon, 02 Jan 2023 23:47:46 +0000 https://labomediterranee.com/?p=7151 Les bonnes pratiques de la cryoconservation ont pour objectif de parfaitement maîtriser ce process critique. Cette technique consiste à préserver des constructions biologiques susceptible d’être endommagées en les refroidissant à température très basse généralement entre -80° C et – 196° C. Elle est régie par la directive européen 2004/23/CE. Il s’agit donc d’une technique essentielle au sein des laboratoires de culture cellulaire et les centres de ressources biologiques…etc., dont il convient de maîtriser chaque paramètre afin de garantir une qualité optimale des cellules après la décongélation. Les bonnes pratiques de la cryoconservation La manipulation de cryotubes dans l’azote liquide doit impérativement être effectuée avec les équipements de protection individuelle adéquats : blouses, gants épais, lunettes de protection. L’étape de congélation joue un rôle important dans la conservation de l’intégrité de l’échantillon. Idéalement la congélation, doit immédiatement succéder à l’aliquotage, les congélateurs cryogéniques ultra-basse température sont utilisés pour une variété de situations. Dans la plupart des cas, les températures très basses de l’azote liquide (-196°C) sont essentielles pour la bonne conservation des structures biologique plus complexes. Quels sont les risques liés à la congélation ? L’étape de congélation est la phase où la plupart des phénomènes qui pourraient blesser les cellules se produisent. Ces phénomènes comprennent : Les cryoprotecteur ont le potentiel d’atténuer la majorité de ces effets. Une fois que la substance à conserver a atteint l’état « gelé », elle est largement protégée contre tout dommage supplémentaire. A noter que le processus de vitrification est une sorte de congélation éclair, qui permet d’éviter le développement de cristaux de glace. Ce processus contribue également à réduire les dommages causés par la cryoconservation. Il est fortement recommandé d’avoir des congélateurs de secours ou des emplacements de stockage pour l’azote liquide. La congélation en congélateur -80°C : bonne ou mauvaise idée ? Pour des raisons pratiques et économiques, la conservation des cellules dans un congélateur à -80° C peut être envisagé pour des périodes courtes (quelques mois). La viabilité et la cinétique de prolifération des cellules décongelées après conservation à -80° C peuvent être comparables à celles des cellules conservées dans l’azote liquide. Par conséquent, il convient de bien maitriser les paramètres de la cryoconservation afin de garantir la bonne stabilité des échantillons. Certains partenaires peuvent vous aider à maîtriser ce process avec des instruments et consommables parfaitement adaptés mais également en garantissant la justesse de la température des enceintes de stockage.

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Les bonnes pratiques de la cryoconservation ont pour objectif de parfaitement maîtriser ce process critique. Cette technique consiste à préserver des constructions biologiques susceptible d’être endommagées en les refroidissant à température très basse généralement entre -80° C et – 196° C.

Elle est régie par la directive européen 2004/23/CE. Il s’agit donc d’une technique essentielle au sein des laboratoires de culture cellulaire et les centres de ressources biologiques…etc., dont il convient de maîtriser chaque paramètre afin de garantir une qualité optimale des cellules après la décongélation.

Les bonnes pratiques de la cryoconservation

La manipulation de cryotubes dans l’azote liquide doit impérativement être effectuée avec les équipements de protection individuelle adéquats : blouses, gants épais, lunettes de protection.

L’étape de congélation joue un rôle important dans la conservation de l’intégrité de l’échantillon.

Idéalement la congélation, doit immédiatement succéder à l’aliquotage, les congélateurs cryogéniques ultra-basse température sont utilisés pour une variété de situations.

Dans la plupart des cas, les températures très basses de l’azote liquide (-196°C) sont essentielles pour la bonne conservation des structures biologique plus complexes.

Quels sont les risques liés à la congélation ?

L’étape de congélation est la phase où la plupart des phénomènes qui pourraient blesser les cellules se produisent.

Ces phénomènes comprennent :

  • les effets de solution
  • la production de glace extracellulaire
  • la déshydrations
  • la formation de glace intracellulaire

Les cryoprotecteur ont le potentiel d’atténuer la majorité de ces effets.

Une fois que la substance à conserver a atteint l’état « gelé », elle est largement protégée contre tout dommage supplémentaire.

A noter que le processus de vitrification est une sorte de congélation éclair, qui permet d’éviter le développement de cristaux de glace. Ce processus contribue également à réduire les dommages causés par la cryoconservation.

Il est fortement recommandé d’avoir des congélateurs de secours ou des emplacements de stockage pour l’azote liquide.

La congélation en congélateur -80°C : bonne ou mauvaise idée ?

Pour des raisons pratiques et économiques, la conservation des cellules dans un congélateur à -80° C peut être envisagé pour des périodes courtes (quelques mois).

La viabilité et la cinétique de prolifération des cellules décongelées après conservation à -80° C peuvent être comparables à celles des cellules conservées dans l’azote liquide.

Par conséquent, il convient de bien maitriser les paramètres de la cryoconservation afin de garantir la bonne stabilité des échantillons.

Certains partenaires peuvent vous aider à maîtriser ce process avec des instruments et consommables parfaitement adaptés mais également en garantissant la justesse de la température des enceintes de stockage.

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